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Patrimoine naturel et architectural

Le monument aux morts

Le 27 avril 1993, le conseil municipal prenait une délibération pour transférer le monument aux morts implanter sur la rue principale de Rosières vers le bas de l’Avenue ANDRE Jean, sa situation ne permettant plus un bon déroulement des cérémonies.

Edifié au lendemain de la première guerre mondiale, l’emplacement du monument semble avoir posé beaucoup de problèmes à nos concitoyens, le problème venez de rivalités laïques et cléricales, celles ci étaient encore très fortes à cette époque après l’annexion par l’Etat des biens de l’Eglise. L’exiguïté du village : la rue du village était bien encombrée avec les écoulements des eaux et la ligne du tramway. L’avenue André Jean, créée en 1930 et 31 n’était qu’un chemin de charrette. Les contraintes : de par la réglementation en vigueur, le monument ne pouvait de trouver à proximité d’un débit de boisson ou d’une salle de spectacle, ni à côté d’une maison, ayant eu à déplorer un mot à la guerre. Le monument dans la cour de l’école des garçons, bâtiment qui abrite aujourd’hui la mairie. La projet précisait : "le monument sera en pierre de RUOMS. Toutes les arêtes et les faces devant recevoir les inscriptions seront polies ( marbrées ). La palme et le coq seront en bronze d’art. les deux face du piédestal à droite et à gauche de l’inscription principale recevront les noms des soldats mats pour la France ; la face qui reste, celle qui regarde l’école et la porte d’entrée de la Mairie portera l’inscription : A la jeunesse des écoles nous confions ce monument du souvenir".

Les vignes

Cultivées en terrasses depuis le 15eme siècle, nombreuses aux environs de Balbiac. Culture en terrasse de la vigne qui permet de retenir la terre, patrimoine labellisé (Rosières, Vernon et Ribes).Le vignoble en terrasse est typique de la viticulture cévenole qui s'est, par ce procédé, bien adapté aux contraintes imposées par son relief. Il s'étend sur les contreforts des Cévennes sur des terrains gréseux du trias. Les terrasses encore appelées "faïsses" constituent un ensemble architectural spécifique de la Cévenne d'Ardèche. Ces terrasses produisent des vins de qualité.

Les croix

Il en existe une quarantaine dans la commune et certaines sont très belles car ornées de motifs symboliques intéressants.

On les trouve aux abords des église, dans les cimetières, à la limite de paroisses, aux carrefours des chemins,aux abords des propriétés.


 

Rivière La Beaume et ses Gorges

La Beaume, affluent de l'Ardèche, est une rivière de 40km de longueur qui prend naissance à Loubaresse à 1190m d'altitude, à partir d'une multitude de ruisseaux à forte pente dévalant les flancs des massifs plantés de forêts, surplombant la vallée.

Toute la vallée et les gorges offrent de jolies plages de sable et de rochers pour profiter pleinement de la baignade en famille. Le contexte géologique de cette rivière est particulier. La partie amont de La Beaume est constituée principalement par du granite. Plus on descend la rivière, plus ces roches disparaissent pour laisser place aux schistes et quartz. Enfin, en aval dont Rosières fait partie, nous observons encore un changement géologique, un paysage essentiellement constitué de formations calcaires avec de belles gorges.

De nombreux ponts

Crées sur Rosières, tous avec une architecture spécifique :

Pont de la Martinette, Pont de la Planche, Pont Champ Pointu-Blajoux, Pont de l’Estrade, Pont de Grange Madame, Pont de Balbiac, Pont de Mercoire, Pont de la RD104, Pont du Saut du Loup, Pont des Vernades.


 

L’Eglise Notre Dame de Rosières

La mention la plus ancienne de l’église date de l’an 1111. Cette année-là, l’évêque Léodégaire unit l’église Notre Dame de Rosières au Prieuré St Pierre de Ruoms lequel dépend de Cluny.    Au début elle fut desservie par des moines. L’édifice est de style roman   byzantin, elle ne comporte qu’une nef rectangulaire de cinq pas de large et dix-sept de long, une abside circulaire. Cinq chapelles sont encastrées entre pilastres. Les dallages sont en contrebas du sol de six marches. Le clocher est alors en forme de tour carré surmontée d’une pyramide très effilée en pierres de taille, terminé par une croix en fer, le tour pour une hauteur totale de 40 mètres. Dans chaque face de la tour s’ouvrait une baie pour les cloches au nombre de trois. Cette église et le presbytère furent incendiés et en partie démolis par Huguenots vers 1562 et rebâtis en 1569.
Le procès verbal de visite le 17 décembre 1675 de Messire Monge, pieux curé d’Alba mentionne : "le chœur est fermé d’un balustre en bois de noyer l’autel est au milieu, il est en pierre, au dessus à double colonnes, le tabernacle à la forme d’un hexagone. La nef est pavée, mal couverte, il pleut, les fenêtres en mauvais état, vitre cassées. Dans la sacristie, on trouve "un garde robe" bas en noyer et en étagères à tiroirs pour les vases sacrés". Les fonts baptismaux sont en pierre, recouverts d’une sorte de pyramide de bois. La chaire est aussi en pierre un peu étroite. Le cimetière est autour de l’église. La première chapelle côté droit est dédiée à St Joseph et appartient à la maison Vernade puis à la maison de Laurac. La deuxième dédiée à Ste Catherine à la maison de Joyeuse.     Le troisième, côté gauche, est placé sous le vocable de St Claude. C’est là que sont enterrés les prieurs et les curés. La quatrièmes sous le titre de St Antoine et St Georges appartient au seigneur de Vernon, la cinquième sous le vocable du St Esprit au Sieur de la Saumès.

Le 8 janvier 1815 Mr Maurin, curé de Largentière bénit le chemin de croix érigé dans l’église.
Le 4 novembre 1839 suite à un percement mal venu des murs de séparation des chapelles pour faciliter la circulation, le clocher s’effondra, écrasant l’église. Celle-ci fut reconstruite non sans difficulté. Elle entraîna la scission avec Balbiac qui voulait reconstruire ailleurs. Les habitants de Rosières s’imposeront de grands sacrifices. Ils bâtirent aussi une maison rurale des écoles, un cimetière.

Au début, la paroisse de Rosières  comprend Joyeuse, Vernon, Balbiac, Chapias. Petit à petit, ces paroisses se détachent de Rosières jusque vers 1850. A compter de cette époque, c’est l’abbé Guérin, vicaire qui prit à cœur les travaux de reconstruction et d’équipement de l’église telle que nous la connaissons. Il fit placer dans le chœur un autel en fonte dorée coulé à Toulouse, inspiré de l’architecture de la Basilique St Pierre de Rome, avec les colonnes Du Bernin. Le menuisier Vermale de Joyeuse sculpta les stalles en noyer autour du chœur. Il fit décorer l’église de peintures par Mazan.
Jean Antoine Fargier, vivaire puis curé fit placer les autels en marbre des chapelles latérales avec les statues de St Joseph en plâtre et de la Vierge à l’enfant en bois recouvert de plâtre. Un artiste peintre, Audric de Marseille décora la chapelle.

En 1875, le Curé Fargier fit faire le tambour de la grande porte et placer au-dessus la grande statue de Notre Dame donnée par le Père Bernard, supérieur des Oblats de Bon Secours. En 1885 il paya de ses derniers la belle crédence en noyer de la sacristie. En 1886, il fit refaire le confessionnal de la chapelle de la Vierge en style gothique. Avéré trop grand, il fut placé à l’église de Joyeuse et remplacé par deux autres. Le Père Bernard fit restaurer les vitraux détériorés et en placer deux autres représentant coté nord St Joseph et côté sud Notre Dame de Rosières. En 1887 il fit placer au dessus de la grande porte le vitrail représentant l’apparition du Sacré-Cœur à Ste Marguerite-Marie, restauré par la commune en 1992. Plus récemment, Mr François André fit don de deux vitraux de facture moderne pour fermer les ouvertures au-dessus des portes des sacristies. L’un représente St Régis, l’autre St Vincent. Il fit également don d’un grand lustre en cristal provenant d’un cercle de jeux parisien, déposé lors de l’installation du chauffage au gaz.

La commune de Rosières a effectué d’importants travaux :
1983 : Réfection totale du toit, charpente et couverture, pose des chenaux.
1999 : Réfection du clocher et de sa flèche et remplacement des quatre cadrans de l’horloge. Travaux de sauvegarde à l’église, rejointoiement des contreforts, étanchéité du dôme, réparation des vitraux et leur protection par des panneaux de polycarbonate cristal, mise aux normes de l’installation électrique, installation d’un chauffage au gaz.
2006 :la réalisation de la rénovation intérieure de l’église. Dans un souci d’économie, de simplification et pour faciliter le déroulement des célébrations liturgiques, il a été décidé d’unifier la décoration des murs et des voûtes et de ménager des espaces notamment dans le chœur. Le grand autel et la chaire ont été enlevés, mettant en valeur des boiseries qui ont été restaurées. Une grande croix en bois très ancienne y sera placée bien en évidence. Les décors des chapelles St Joseph et de la Vierge ont été restaurés par un artiste peintre. Une partie des statues sont repositionnées sur les pilastres ainsi que la plaque commémorative des morts de la guerre 14-18. L’ancien tambour en bois remplacé par une structure en aluminium entièrement vitrée. Un éclairage indirecte a été mis en place et un accès handicapés a été construit. Une série de bancs offert par "l’Association d’Education Populaire Jean Becque" remplace les chaises vermoulues. Une nouvelle sono et un petit orgue complètent l’équipement de l’église.